Performance environnementale 2019
L’Administration de l’aéroport d’Ottawa s’est engagée à améliorer sa performance environnementale et à cette fin, assure un suivi de ses progrès au moyen des principaux indicateurs de performance suivants :
QUALITÉ DES EAUX PLUVIALES
Dégivrage
Pour des questions de sécurité, les aéronefs doivent être dégivrés durant les mois d’hiver. L’Administration de l’aéroport surveille tous les exutoires d’eaux pluviales dans l’enceinte de l’aéroport pour la présence de glycol et d’autres paramètres découlant des activités de dégivrage. La présence de glycol à des niveaux qui surpassent les lignes directrices a été constatée dans deux exutoires au cours de deux événements de forte pluie/fonte de neige, provoquant ainsi un changement opérationnel qui s’est amorcé durant la saison de dégivrage 2019-2020. Nous poursuivons la mise en œuvre et le contrôle de l’efficacité des mesures d’atténuation.
Objectifs 2020
- Poursuivre la surveillance des exutoires dans le but d’identifier et de régler les problèmes.
- Poursuivre la surveillance des activités et les modifier au besoin pour ainsi réduire davantage les risques d’impact du glycol.
- Aucun dépassement des lignes directrices sur le glycol.
Application de glycol (en litres)
Saison hivernale 2019-2020 : 3 019 859
Saison hivernale 2018-2019 : 3 535 468
Saison hivernale 2017-2018 : 3 551 589
Saison hivernale 2016-2017 : 3 275 941
Saison hivernale 2015-2016 : 2 878 051
Services au sol
Les déversements accidentels surviennent généralement à cause d’erreurs humaines ou de défaillances d’équipement, et se produisent le plus souvent lors de l’entretien des aéronefs. L’Administration de l’aéroport et les exploitants de services au sol s’efforcent de minimiser l’impact des déversements lorsqu’ils ont lieu. La plupart des déversements surviennent sur des surfaces dures et sont nettoyés immédiatement. En 2019, 81 déversements ont été rapportés et tous ont été contenus, évitant ainsi qu’ils soient rejetés dans l’environnement.
Objectifs 2020
- Continuer à promouvoir la sensibilisation des employés.
- Continuer à promouvoir l’entretien périodique des équipements afin de réduire le nombre de déversements.
- Veiller à ce qu’il n’y ait pas d’incidence majeure sur l’environnement découlant de déversements.
Déversements majeurs *
2019 : 0
2018 : 0
2017 : 0
2016 : 1
2015 : 1
* suffisamment importants pour qu’ils soient rapportés à Environnement Canada et au ministère de l’Environnement de l’Ontario
QUALITÉ DE L’AIR
En 2016, l’Administration de l’aéroport d’Ottawa a obtenu la certification du niveau 1 du Programme d’accréditation du carbone de l’Airports Council International (ACI) - Cartographie des émissions. En 2017, l’Administration a obtenu la certification du niveau 2 - Réduction des émissions, qui exigeait le développement et la réalisation d’un plan de gestion des gaz à effet de serre (GES) exhaustif. En 2018, nous avons conservé notre certification du niveau 2 et nous avons posé notre candidature en vue d’obtenir la certification du niveau 3 qui exigeait l’implication de tiers partenaires à l’aéroport tels que les compagnies aériennes et les compagnies de services au sol. Nous avons obtenu la certification du niveau 3 en 2018 et nous nous sommes réaccrédités en 2019.
Objectifs 2020
- Atteindre la neutralité carbone grâce aux réductions et aux crédits de carbone dans le but d’obtenir la certification du niveau 3+ (neutralité) de l’ACI.
- Poursuivre la mise en œuvre du plan de gestion des GES.
- Mettre en œuvre le plan de gestion des partenaires.
- Réduire les émissions de GES comme mentionné dans le plan.
CO2 produit (en tonnes)
2019 : 5 020 (CO2 eq) = 0,983 pour 1 000 passagers
2018 : 4 777 (CO2 eq) = 0,934 pour 1 000 passagers
2017 : 4 987 (CO2 eq) = 1,022 pour 1 000 passagers
2016 : 5 354 (CO2 eq) = 1,129 pour 1 000 passagers
2015 : 5 728 (CO2 eq) = 1,230 pour 1 000 passagers
L’Administration de l’aéroport a complété divers projets afin de réduire sa consommation en énergie dont le remplacement des lampes aux halogénures pour de l’éclairage DEL dans des secteurs tels que le Stationnement étagé, les lampadaires, l’éclairage d’aire de trafic, les feux de voies de circulation, pour n’en nommer que quelques-uns.
De plus, en 2020, l’Administration de l’aéroport a acheté 5 100 tonnes de crédits d’émission de carbone afin d’atteindre la neutralité carbone pour 2019. Deux projets ont été sélectionnés en vue d’obtenir les crédits d’émission : le projet Carbone forestier de Darkwoods Forest (VCS607) et le projet Paradigm – Fours efficients et eau potable (GS966). Ces deux projets répondent aux critères requis pour l’obtention de la certification du niveau 3+ du programme d’Accréditation du carbone de l’aéroport.
BRUIT DES AÉRONEFS
L’Administration de l’aéroport est consciente que le bruit des aéronefs peut indisposer certains membres de la communauté. Les procédures d’atténuation du bruit, approuvées par Transports Canada, sont appliquées. Cela dit, étant donné que les projets constants de développement immobilier entraînent la construction d’habitations de plus en plus rapprochée de l’aéroport, l’Administration poursuit son travail auprès de la Ville d’Ottawa afin de décourager l’utilisation des terrains à des fins non compatibles avec l’aéroport dans le but d’éviter toute nuisance pour les futurs résidents.
Historique
2011 a marqué le début d’un programme estival d’améliorations majeures des installations côté piste, échelonné sur plusieurs années. Les projets ont porté sur le resurfaçage de la piste 04/22 en 2011, la reconstruction complète de la piste 07/25 en 2012, et celle de la piste 14/32 en 2014, ainsi que leur rainurage respectif en 2013 et 2015. Un système de balisage lumineux d'approche courte simplifiée avec feux indicateurs d'alignement de piste (SSALR) a été installé sur la piste 25 en 2017, puis sur la piste 14 en 2018. Ces systèmes de balisage lumineux rehaussent la visibilité à l’atterrissage, surtout lorsque la visibilité est réduite. Diverses zones des voies de circulation et de l’aire de trafic ont aussi été rafraîchies depuis 2011.
Étant donné que des projets de cette envergure perturbent les trajectoires normalement empruntées par les avions commerciaux et qu’ils peuvent avoir ainsi des répercussions sur la population avoisinante, il est primordial d’en avertir la communauté. Avant chaque projet, l’Administration a exécuté des plans de communications exhaustifs dans la région d’Ottawa-Gatineau, y compris la diffusion d’annonces dans les médias et des communications avec les parties prenantes, les gouvernements municipal et fédéral, et les quartiers touchés.
Au cours de l’été 2019, la voie de circulation Bravo a été rafraîchie. Par conséquent, l’utilisation de la piste 14/32 (nord-sud) s’est accrue, ce qui a eu pour résultat des occurrences de bruit plus considérables et une augmentation de plaintes. L’Administration a enregistré 101 plaintes réputées être liées à ces travaux. Au total, nous avons reçu 177 plaintes de bruit en 2019. En 2020, le rafraîchissement de la voie de circulation Alpha a été proposé puis reporté. Ces futurs travaux pourraient faire augmenter le volume de trafic sur la piste 07/25 (est-ouest).
L’Administration de l’aéroport enregistre toutes les plaintes contre le bruit des aéronefs et les analyse afin de vérifier la conformité aux procédures d’atténuation du bruit. Lorsqu’un vol est perçu comme ayant potentiellement dévié des procédures appropriées, l’information est transmise à Transports Canada à des fins d’application de la règlementation.
Objectifs 2020
- Continuer à suivre de près les plaintes de bruit et à y répondre, discuter avec les résidents locaux, identifier les problèmes récurrents et des pistes de solution quand cela est possible.
- Collaborer avec NAV CANADA et les utilisateurs du milieu de l’aviation pour s’assurer que les vols respectent les procédures publiées et que les impacts sur les régions peuplées soient minimisés.
DÉTOURNEMENT DES DÉCHETS
Un programme de détournement des déchets est en vigueur depuis 2005. Le premier taux de détournement de 18 % obtenu en 2006 a depuis subi une augmentation de 25 % à 34 %. La vérification des déchets de 2017 indiquait un taux de détournement des déchets de 28 %, mis à part le recyclage des palettes en bois. Si nous y ajoutons les palettes en bois, le taux de détournement des déchets pour 2017 grimpe à environ 34 %.
Un nouvel accord-cadre de concession dans laquelle il est convenu d’atteindre un objectif d’un accroissement de taux de diversion des déchets à plus de 60% a été signé.
Objectif futur
- Atteindre un taux minimum de détournement des déchets de 60 %.
DÉCHETS GÉNÉRAUX
2017: 28% (mis à part les palettes en bois)
2017: 34% (les palettes en bois ajoutées)
2010: 25%
2006: 18%
Une vérification des déchets sera complétée lorsque le trafic aérien reprendra son rythme normal.
DÉCHETS DANGEREUX
L’Administration de l’aéroport recycle les déchets dangereux quand cela est possible. En 2019, nous avons continué de recycler les déchets dangereux.
- Lampes tubulaires : 2 565 m
- Électronique : 10 677 kg
- Piles : 274 kg
- Aérosols : 50 kg
- Huile usée : 3 744 L
- Antigel : 205 L
- Solvant (nettoyant) : 240 L
Objectif 2020
- Continuer à minimiser et à recycler les déchets dangereux.
EFFICACITÉ DES VÉHICULES
La flotte de véhicules de service de l’Administration de l’aéroport comprend divers types d’équipement. La consommation de carburant varie grandement en fonction des températures hivernales. Le nombre de chutes de neige, leur durée, et la quantité de neige et de glace accumulée déterminent la fréquence d’utilisation saisonnière des véhicules. Pour réduire la consommation de carburant et les émissions connexes, l’Administration a établi une politique interdisant la marche au ralenti – elle oblige les conducteurs à éteindre les moteurs et à brancher les véhicules lorsqu’ils ne servent pas.
Consommation de carburant (en litres)
2019 : 666 140
2018 : 721 472
2017 : 641 254
2016 : 698 257
2015 : 562 262
Objectifs 2020
- Réduire la consommation de carburant chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique.
- Maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale de la flotte de véhicules.
EFFICACITÉ DES BÂTIMENTS
Électricité
La consommation d’électricité a un impact sur les émissions de type 2 incluses dans le calcul des GES. D’une année à l’autre, la consommation d’électricité varie en raison de facteurs tels que le nombre de passagers et les conditions météorologiques. En 2019, la consommation d’électricité s’est chiffrée à 26,2 millions de kWh pour l’ensemble des bâtiments ainsi que l’éclairage extérieur de l’Administration de l’aéroport.
Consommation d'électricité (en 100 000 kWh)
2019 : 26,2
2018 : 25,1
2017 : 27,7
2016 : 27,8
2015 : 26,9
Objectifs 2020
- Réduire la consommation d’électricité chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique.
- Maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.
Eau
D’une année à l’autre, la consommation d’eau varie en raison de facteurs tels que le nombre de passagers et les conditions météorologiques. En 2019, la consommation d’eau pour l’ensemble du campus aéroportuaire a été de 75 627 m3.
Consommation d'eau (en m3)
2019 : 75 627
2018 : 83 692
2017 : 79 483
2016 : 83 030
Objectifs 2020
- Réduire la consommation d’eau chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique.
- Maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.
Gaz naturel
Comme l’électricité, le gaz naturel a un impact sur les GES. D’une année à l’autre, la quantité de gaz naturel consommée varie en fonction du nombre de passagers et des conditions météorologiques. En 2019, la consommation s’est chiffrée à 1,40 million m³ pour l’ensemble des bâtiments de l’Administration de l’aéroport.
Consommation de gaz naturel (en m3)
2019 : 1 404 277
2018 : 1 241 535
2017 : 1 178 395
2016 : 1 244 191
2015 : 1 260 840
Objectifs 2020
- Réduire la consommation de gaz naturel chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique.
- Maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.