Performance environnementale 2020
L’Administration de l’aéroport d’Ottawa s’est engagée à améliorer sa performance environnementale et à cette fin, assure un suivi de ses progrès au moyen des principaux indicateurs de performance suivants :
QUALITÉ DES EAUX PLUVIALES
Dégivrage
Pour des questions de sécurité, les aéronefs doivent être dégivrés durant les mois d’hiver. L’Administration de l’aéroport surveille tous les exutoires d’eaux pluviales dans l’enceinte de l’aéroport pour la présence de glycol et d’autres paramètres découlant des activités de dégivrage. Durant la saison de dégivrage 2019-2020, la présence de glycol à des niveaux surpassant les lignes directrices a été constatée dans deux exutoires au cours de deux événements de forte pluie/fonte de neige. Ce constat a suscité une vérification exhaustive des activités de l’installation centrale de dégivrage. Par conséquent, l’Administration de l’aéroport a apporté des modifications opérationnelles afin de remédier aux lacunes pour la saison 2020-2021, et continue de mettre en œuvre et de surveiller l’efficacité des mesures d’atténuation. Aucune quantité de glycol n’a été observée à quelque exutoire que ce soit durant la saison 2020-2021.
Objectifs 2021
- Poursuivre la surveillance des exutoires dans le but d’identifier et de régler les problèmes.
- Poursuivre la surveillance des activités et les modifier au besoin pour réduire davantage les risques d’impact du glycol.
- Aucun dépassement des lignes directrices sur le glycol.
Application de glycol de type I et de type IV (en litres)
Saison hivernale 2020-2021 : 516 170*
Saison hivernale 2019-2020 : 3 019 859
Saison hivernale 2018-2019 : 3 535 468
Saison hivernale 2017-2018 : 3 551 589
*Une diminution importante du trafic aérien a eu une incidence marquée sur la quantité de glycol utilisée à l’Aéroport d’Ottawa.
Services au sol
Les déversements accidentels surviennent généralement à cause d’erreurs humaines ou de défaillances d’équipement, et se produisent le plus souvent lors de l’entretien des aéronefs. L’Administration de l’aéroport et les exploitants de services au sol s’efforcent de minimiser l’impact des déversements lorsqu’ils ont lieu. La plupart des déversements surviennent sur des surfaces dures et ils sont nettoyés immédiatement par les responsables. En 2020, 40 déversements ont été rapportés et tous ont été contenus, évitant ainsi qu’ils soient rejetés dans l’environnement.
Objectifs 2021
- Continuer à promouvoir la sensibilisation des employés.
- Continuer à promouvoir l’entretien périodique des équipements afin de réduire le nombre de déversements.
- Veiller à ce qu’il n’y ait pas d’incidence majeure sur l’environnement découlant de déversements.
Déversements majeurs
(suffisamment importants pour qu’ils soient rapportés à Environnement Canada et au ministère de l’Environnement de l’Ontario)
2020 : 0
2019 : 0
2018 : 0
2017 : 0
2016 : 1
QUALITÉ DE L’AIR
En 2016, l’Administration de l’aéroport d’Ottawa a obtenu la certification du niveau 1 du programme d’Accréditation du carbone de l’Airports Council International (ACI) - Cartographie des émissions. En 2017, l’Administration a obtenu la certification du niveau 2 - Réduction des émissions, qui exigeait le développement et la réalisation d’un plan de gestion des gaz à effet de serre (GES) exhaustif. En 2018, nous avons conservé notre certification du niveau 2 et nous avons posé notre candidature en vue d’obtenir la certification du niveau 3 qui exigeait l’implication de tiers partenaires à l’Aéroport tels que les compagnies aériennes, les compagnies de service d’escale et les locataires. Nous avons obtenu la certification du niveau 3 en 2018 et nous nous sommes à nouveau accrédités en 2019. À cause de la COVID-19, l’ACI a reporté la certification du programme d’Accréditation du carbone de l’Aéroport pour la saison 2020-2021. En 2020, l’Aéroport a maintenu sa certification du niveau 3.
Objectifs 2021
- Continuer à cartographier toutes les émissions de carbone reliées aux opérations de l’Aéroport, comme indiqué dans la procédure de la certification du niveau 3.
- Lorsque cela est possible, réduire les émissions de GES comme mentionné dans le plan.
CO2 produit (en tonnes)
2020 : 4 002* (CO2eq) = 2,93 pour 1 000 passagers
2019 : 5 020 (CO2eq) = 0,983 pour 1 000 passagers (une augmentation du facteur d’émission d’électricité en Ontario)
2018 : 4 777 (CO2eq) = 0,934 pour 1 000 passagers
2017 : 4 987 (CO2eq) = 1,022 pour 1 000 passagers
2016 : 5 354 (CO2eq) = 1,129 pour 1 000 passagers
* En 2020, l’outil de rapport d’inventaire des émissions de carbone de l’Aéroport (ACERT) a été mis à jour et inclut maintenant les émission d’unités équivalentes de CO2 provenant des produits dégivrants pour les pistes de l’Aéroport. Cet ajout à l’outil de rapport a fait augmenter les émissions de 215 tonnes. Un minimum d’équipements est requis pour entretenir les bâtiments de l’Aéroport, alors que la consommation d’énergie ne peut être réduite qu’à un certain niveau. La quantité de CO2 produite pour 1000 passagers a augmenté à cause de la diminution du nombre de passagers.
La COVID-19 a contraint l’Administration de l’aéroport de mettre en œuvre des mesures d’économies en raison de la diminution marquée du nombre de passagers et de vols. Ces mesures incluent la réduction de l’éclairage de 30 à 80% dans l’aérogare et le stationnement étagé, la fermeture des pistes lors de mauvais temps, afin de réduire l’utilisation de carburant (lorsque c’est sécuritaire de le faire), et une baisse de chauffage de quelques degrés dans les bâtiments. De façon générale, la consommation d’électricité, de gas naturel et de carburant a diminué d’environ 20%. En 2021, l’Administration de l’aéroport évaluera la possibilité de garder certaines de ces mesures dans l’éventualité d’une reprise de voyages significative.
BRUIT DES AÉRONEFS
Même si les procédures d’atténuation du bruit approuvées par Transports Canada sont appliquées, l’Administration de l’aéroport est consciente que le bruit des aéronefs peut indisposer certains membres de la collectivité. Cela dit, étant donné que les projets constants de développement immobilier entraînent la construction d’habitations de plus en plus rapprochée de l’Aéroport, l’Administration poursuit son travail auprès de la Ville d’Ottawa afin de décourager l’utilisation des terrains à des fins non compatibles avec l’Aéroport dans le but d’éviter toute nuisance pour les futurs résidents.
Historique
2011 a marqué le début d’un programme estival d’améliorations majeures des installations côté piste, échelonné sur plusieurs années. Les projets ont porté sur le resurfaçage de la piste 04/22 en 2011, la reconstruction complète de la piste 07/25 en 2012, et celle de la piste 14/32 en 2014, ainsi que leur rainurage respectif en 2013 et 2015. Un système de balisage lumineux d'approche courte simplifiée avec feux indicateurs d'alignement de piste (SSALR) a été installé sur la piste 25 en 2017, puis sur la piste 14 en 2018. Ces systèmes de balisage lumineux rehaussent la visibilité à l’atterrissage, surtout lorsque la visibilité est réduite. Diverses zones des voies de circulation et de l’aire de trafic ont aussi été rafraîchies depuis 2011.
Des projets de cette envergure perturbent les trajectoires normalement empruntées par les avions commerciaux et peuvent avoir ainsi des répercussions sur la population avoisinante. Avant chaque projet, l’Administration a exécuté des plans de communications exhaustifs dans la région d’Ottawa-Gatineau, y compris la diffusion d’annonces dans les médias et des communications avec les parties intéressées, les gouvernements municipal et fédéral, et les quartiers touchés.
Au cours de l’été 2019, la voie de circulation Bravo a été rafraîchie. Par conséquent, l’utilisation de la piste 14/32 (nord-sud) s’est accrue, entraînant ainsi un accroissement du niveau de bruit et par ce fait une augmentation des plaintes (101 plaintes réputées être liées à ces travaux ont été enregistrées). Au total, nous avons reçu 177 plaintes de bruit en 2019. En 2020, le rafraîchissement proposé de la voie de circulation Alpha a été reporté à cause de la COVID-19. En 2020, nous avons reçu 64 plaintes liées au bruit.
L’Administration de l’aéroport enregistre toutes les plaintes liées au bruit des aéronefs et les analyse afin d’assurer le respect des procédures d’atténuation du bruit et du Règlement de l’aviation canadien. Lorsqu’un vol est perçu comme ayant potentiellement dévié des procédures appropriées, l’information est transmise à Transports Canada à des fins d’application de la règlementation.
Objectifs 2021
- Continuer à suivre de près les plaintes de bruit et à y répondre. Discuter avec les résidents locaux. Identifier les problèmes récurrents et trouver des solutions quand cela est possible.
- Collaborer avec NAV CANADA et la communauté aéronautique pour assurer le respect des procédures, minimisant ainsi les impacts sur les zones habitées.
DÉTOURNEMENT DES DÉCHETS
Un programme de détournement des déchets est en vigueur depuis 2005. Le premier taux de détournement de 18 % obtenu en 2006 a depuis subi une augmentation de 25 % à 34 %. La vérification des déchets de 2017 indiquait un taux de détournement de 28 %, mis à part le recyclage des palettes en bois. Si nous y ajoutons les palettes en bois, le taux de détournement des déchets pour 2017 grimpe à environ 34 %.
Une nouvelle entente-cadre de concession dans laquelle il est convenu d’atteindre un objectif d’un accroissement du taux de détournement des déchets à plus de 60% a été signée. À cause de la COVID-19, le taux de détournement des déchets fixé dans l’entente-cadre de concession a été reporté.
Objectif futur
- Atteindre un taux minimum de détournement des déchets de 60 %.
L’Administration de l’aéroport effectuera une vérification des déchets lorsque le trafic aérien reprendra son cours normal.
DÉCHETS DANGEREUX
L’Administration de l’aéroport recycle les déchets dangereux quand cela est possible. En 2019, nous avons continué de recycler les déchets dangereux.
- Lampes fluorescentes tubulaires : 1 775 m
- Lampes fluorescentes compactes : 850 unités
- Piles : 195 kg
- Aérosols : 5 kg
- Huile usée : 5 132 L
- Solvant (nettoyant) : 240 L
Objectif 2021
- Continuer à minimiser et à recycler les déchets dangereux.
MOUSSE EXTINCTRICE EN TRANSITION
En 2018 (révisé en 2020), Transports Canada a accordé une exemption de l’application de l’alinéa 323.08(1)(a) des normes visant les aérodromes et les aéroports relatives à la lutte contre les incendies d’aéronefs aux aéroports et aux aérodromes prises en vertu de l’article 303.08 du Règlement de l’aviation canadien. Ceci a permis aux aéroports de transiter vers l’utilisation d’une mousse sans fluor (F3) en cas de situations d’urgence à bord d’aéronefs. L’Administration de l’aéroport a rempli toutes les conditions de transition et a commencé à transiter vers l’utilisation de la mousse à formation de pellicule aqueuse (AFFF) de type F3 à l’Aéroport d’Ottawa en 2018, pour ensuite achever le processus au début de janvier 2021.
EFFICACITÉ DES VÉHICULES
Carburant
La flotte de véhicules de service de l’Administration de l’aéroport comprend divers types d’équipement, dont des camions-souffleurs, des camions-balayeurs, des chasse-neige, des camions à chargement et des camionnettes. La consommation de carburant varie grandement en fonction des types de véhicules, la durée et la sévérité des conditions climatiques hivernales. Pour réduire la consommation de carburant et les émissions connexes, l’Administration a établi une politique interdisant la marche au ralenti, et elle oblige les conducteurs à éteindre les moteurs et à brancher les véhicules lorsqu’ils ne servent pas. Tout en maintenant les opérations sécuritaires, l’Administration de l’aéroport a également utilisé différentes techniques et a modifié ses préférences en ce qui a trait au déneigement afin d’obtenir une réduction de la consommation de carburant.
Consommation de carburant (en litres)
2020 : 452 969*
2019 : 666 140
2018 : 721 472
2017 : 641 254
2016 : 698 257
*Veuillez vous référer à la section « Qualité de l’air »
Objectifs 2021
- Réduire la consommation de carburant chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique.
- Maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale de la flotte de véhicules.
EFFICACITÉ DES BÁTIMENTS
Électricité
La consommation d’électricité a un impact sur les émissions de type 2 incluses dans le calcul des GES. D’une année à l’autre, la consommation d’électricité varie en raison de facteurs tels que le nombre de passagers et les conditions météorologiques. En 2020, l’Administration de l’aéroport a évalué une consommation d’électricité à 20,4 millions de kWh pour l’ensemble de ses bâtiments ainsi que l’éclairage extérieur.
Consommation d'électricité (en 100 000 kW/h)
2020 : 20,4*
2019 : 26,2
2018 : 25,1
2017 : 27,7
2016 : 27,8
*Veuillez vous référer à la section « Qualité de l’air »
Objectifs 2021
- Réduire la consommation d’électricité chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique.
- Maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.
Eau
D’une année à l’autre, la consommation d’eau varie en raison de facteurs tels que le nombre de passagers et les conditions météorologiques. En 2020, la consommation d’eau à l’Aéroport a été de 30 990 m3.
Consommation d'eau (en m3)
2020 : 30 990*
2019 : 75 627
2018 : 83 692
2017 : 79 483
2016 : 83 030
*À cause d’une diminution du nombre de passagers
Objectifs 2021
- Réduire la consommation d’eau chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique.
- Maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.
Gaz naturel
Comme l’électricité, le gaz naturel a un impact sur les GES. D’une année à l’autre, la quantité de gaz naturel consommée varie en fonction du nombre de passagers et des conditions météorologiques. En 2020, l’Administration de l’aéroport a évalué une consommation en gaz naturel à 1,14 million m3 pour l’ensemble de ses bâtiments.
Consommation du gaz naturel (en m3)
2020 : 1 136 306*
2019 : 1 404 277
2018 : 1 241 535
2017 : 1 178 395
2016 : 1 244 191
Veuillez vous référer à la section « Qualité de l’air »
Objectifs 2021
- Réduire la consommation de gaz naturel chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique.
- Maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.