Conflit de travail en cours des chauffeurs de taxi de l'Aéroport
Le conflit de travail opposant Coventry Connections et les chauffeurs de taxi membres de la section locale 1688 du syndicat Unifor en cours s’apprête à entrer dans sa quatrième semaine.
Il incombe à l’Administration de l’aéroport d’assurer un service de transport sûr et sécuritaire pour ses passagers, ce qu’elle a fait en prenant une entente contractuelle avec Coventry Connections. L’Administration a également la responsabilité de négocier une entente qui lui procure des revenus équitables dans le cadre de ce contrat. Le contrat a été négocié de bonne foi et conformément à la manière transparente suivant laquelle l’Administration mène toutes ses activités d’approvisionnement et de passation de marchés. La solution convenue en est une qui vise à assurer la stabilité à long terme pour nos clients et les chauffeurs de taxi. Coventry remplit actuellement ses obligations contractuelles en faisant appel à un grand effectif de chauffeurs qui assurent un service de premier ordre.
L’Administration continue à encourager le syndicat qui représente les autres chauffeurs à s’asseoir à la table de négociation avec Coventry. Nous espérons qu’ils parviendront à résoudre leurs différends et que les chauffeurs seront de retour à l’aéroport. L’Administration de l’aéroport ne s’immiscera pas ni maintenant, ni jamais dans un conflit de travail entre un entrepreneur privé et ses employés, même si l’entrepreneur en question assure un service à l’aéroport. Ce point a été réitéré cet après-midi lors d’une rencontre entre Unifor et l’Administration de l’aéroport.
« L’Administration est satisfaite du niveau de service assuré par les chauffeurs qui ont accepté de desservir l’aéroport et est satisfaite que le loyer qui lui est versé corresponde davantage aux critères du marché et soit aligné sur les loyers exigés de ses autres locataires, a souligné Mark Laroche, président et chef de la direction de l’Administration de l’aéroport. Nous nous réjouissons de travailler avec Coventry et tous les chauffeurs qui desservent l’aéroport, et de continuer à hisser la barre en ce qui a trait à notre offre collective de service à la clientèle. »
L’Administration de l’aéroport est dirigée par un conseil d’administration composé de 14 membres qui représentent la collectivité et qui sont nommés par divers paliers de gouvernement et d’autres organismes communautaires. La présidente du Conseil d’administration, Susan St. Amand, a laissé savoir comme suit au PCD que le Conseil d’administration l’appuie unanimement dans ses démarches :
« Au nom de tout le Conseil d’administration, je tiens à exprimer notre appui aux efforts déployés par le président et chef de la direction de l’Administration de l’aéroport, Mark Laroche. Nous avons entièrement confiance dans ses décisions et dans la manière suivant laquelle il a dirigé l’équipe de l’Administration dans la négociation du présent contrat de service de taxi et la gestion du conflit de travail sur le terrain de l’aéroport.
Nous respectons le droit des chauffeurs à manifester leur désaccord et comprenons leur besoin de se faire entendre, mais nous avons la responsabilité de veiller à la sûreté et à la sécurité de nos passagers, employés et installations. Nous espérons que les parties impliquées dans ce conflit en viendront rapidement et paisiblement à une solution. »
À propos de l’Administration de l’aéroport
L’AAIMCO exploite l’Aéroport international d’Ottawa sans subventions du gouvernement dans le cadre d’un accord de cession de bail sur 80 ans avec Transports Canada. L’AAIMCO a pour mandat de gérer, d’exploiter et de mettre en valeur les installations et les terrains de l’aéroport pour soutenir la croissance économique de la région de la capitale nationale. L’aéroport accueille annuellement plus de 4,5 millions de passagers et génère quelque 2,2 milliards $ en activité économique totale dans la région d’Ottawa et de Gatineau. Pour plus de renseignements, consulter le site www.yow.ca.
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