Date de diffusion: 
Mercredi 09 juin 1999
L'Administration aéroportuaire d'Ottawa est heureuse d'annoncer qu'elle a conclu une entente avec l'Association du transport aérien du Canada (ATAC) et toutes les compagnies aériennes desservant l'Aéroport international Macdonald-Cartier d'Ottawa pour la perception en son nom de frais d'amélioration aéroportuaire (FAA).

À compter du 1er septembre 1999, des FAA de dix (10) dollars seront ajoutés automatiquement au coût de chaque billet d'avion en partance d'Ottawa par les compagnies aériennes. Ces dernières verseront régulièrement à l'Administration aéroportuaire les montants perçus. L'Aéroport international d'Ottawa devient ainsi le sixième grand aéroport au Canada à adopter des FAA, qui sont aussi en vigueur dans de nombreux aéroports canadiens plus modestes.

L'entente est avantageuse pour les clients de l'Aéroport d'Ottawa, qui n'auront pas besoin de faire la queue deux fois - une fois pour l'enregistrement des bagages et une seconde fois pour payer les FAA - comme c'est le cas dans d'autres aéroports.

Selon M. Regis Trudel, président du Conseil d'administration de l'aéroport, "Lors des consultations qui se sont déroulées pendant dix mois l'an dernier, le public nous a dit qu'il tenait à ce que l'aéroport soit pratique. L'entente conclue avec les compagnies aériennes répond donc parfaitement à ses attentes.

On nous a également souligné la nécessité d'un aéroport amélioré, plus fonctionnel, qui soit une porte sur le monde, qui contribue à la croissance économique et renforce les liens avec le marché mondial. L'Administration aéroportuaire dispose dorénavant d'un outil qui produira les fonds nécessaires à l'aménagement d'un tel aéroport dans la capitale nationale."

M. Paul Benoit, président et chef de la direction de l'Administration de l'aéroport international d'Ottawa, déclare : "L'aéroport d'Ottawa n'est plus en mesure de répondre aux besoins de sa clientèle, qui ne cesse néanmoins d'augmenter d'un mois à l'autre. Nous devons améliorer l'aéroport, ne serait-ce que pour maintenir les niveaux de service actuels, et comme l'aéroport ne reçoit plus de fonds des contribuables, il doit financer lui-même les travaux nécessaires à sa modernisation.

L'entente que nous annonçons aujourd'hui permettra aux usagers de l'aéroport de contribuer facilement à son amélioration. Nous croyons qu'elle deviendra un point de référence dans l'histoire de la perception des FAA au Canada. Nous savons d'ailleurs que d'autres aéroports ont exprimé à l'ATAC leur désir de signer pareille entente, et c'est peut-être déjà chose faite dans certains cas."

"En outre, les FAA de l'aéroport d'Ottawa sont transparents, fiables et constituent la méthode la plus responsable d'obtenir des fonds pour moderniser l'aéroport, ajoute M. Benoit. Les recettes tirées des FAA ne peuvent servir qu'à financer l'amélioration des immobilisations prévue par le programme, ce qui garantira que les résidents et les gens d'affaires de la région bénéficieront des sommes perçues dans la région de la capitale nationale. À mesure que nous planifierons les travaux d'amélioration, nous continuerons de collaborer étroitement avec les transporteurs aériens et d'autres intervenants."

La perception des FAA par les compagnies aériennes est une méthode pratique, transparente, fiable et responsable.

Pratique : les clients de l'Aéroport d'Ottawa ne devront pas faire la queue deux fois avant leur départ.

Transparente : après le 1er septembre 1999, les FAA seront clairement indiqués séparément sur les billets d'avion en partance d'Ottawa.

Fiable : grâce aux outils standards de prévision du trafic passagers, l'Administration aéroportuaire est capable d'estimer avec une certaine précision les recettes qui proviendront des FAA. Ces estimations faciliteront l'obtention de prêts pour financer un projet d'expansion d'envergure. L'Administration prévoit que la perception des FAA produira des recettes supérieures à 13 millions de dollars au cours de la première année.

Responsable : la perception par les compagnies aériennes permet également à l'Administration aéroportuaire de réaliser des économies importantes puisqu'elle lui évitera le dédoublement de services que pourrait entraîner la mise sur pied de ses propres systèmes de perception coûteux. Les retombées pour la population de la région, les usagers de l'aéroport et l'Administration aéroportuaire seront ainsi maximisées.

La collectivité locale, les usagers de l'aéroport et les intervenants profiteront immédiatement des recettes produites par les FAA. La construction d'un nouvel immeuble de services intégrés logeant le garage d'entretien et les Services d'intervention d'urgence (incendie) a déjà commencé. Le coût de ce projet - qui doit être terminé à l'été 2000 - s'élève à 7 millions de dollars. Les FAA financeront également la phase d'élaboration du projet d'expansion de l'aéroport, dont les coûts sont estimés à 2 millions de dollars.

Le projet d'expansion, qui fait partie intégrante du programme d'amélioration, se déroule selon les délais prévus. Un document définissant le projet est en cours d'élaboration et devrait être achevé avant l'hiver. Il renfermera une estimation précise des coûts du projet d'expansion.

L'Administration aéroportuaire est confiante qu'elle pourra réaliser un projet d'expansion abordable qui répondra aux besoins de la région en matière de transport et contribuera à sa croissance économique.

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Pour plus de renseignements :
Laurent Benoit (613) 248-2050
Directeur, communications et affaires publiques