L’Administration de l’aéroport d’Ottawa s’est engagée à améliorer sa performance environnementale et à cette fin, assure un suivi de ses progrès au moyen des principaux indicateurs de performance suivants :

QUALITÉ DES EAUX PLUVIALES

Dégivrage

Pour des questions de sécurité, les aéronefs doivent être dégivrés durant les mois d’hiver. L’Administration de l’aéroport surveille tous les exutoires d’eaux pluviales dans l’enceinte de l’aéroport pour la présence de glycol et d’autres paramètres découlant des activités de dégivrage. La présence de glycol a été constatée dans deux exutoires à six reprises, le tout lié aux mêmes événements de pluies fortes. Une vanne de contrôle des eaux pluviales qui était défectueuse a été rapidement fermée de façon hermétique et un système de biotraitement fut submergé. La vanne de contrôle a été remplacée durant l’été et le système de biotraitement en question a été agrandi.

Objectifs 2019

  • Poursuivre la surveillance des exutoires dans le but d’identifier et de régler les problèmes.
  • Poursuivre la surveillance des activités et les modifier au besoin pour ainsi réduire davantage les risques d’impact du glycol.
  • Aucun dépassement des lignes directrices sur le glycol.

Application de glycol (en litres)
2018 seulement : 4 057 375 *
2016-2017- saison hivernale : 3 275 941
2015-2016 - saison hivernale : 2 878 051
2014-2015 -  saison hivernale : 3 103 433

 * Quantité en fonction de l’année civile, et non pas en fonction de la saison hivernale.


Services au sol

Les déversements accidentels surviennent généralement à cause d’erreurs humaines ou de défaillances d’équipement, et se produisent le plus souvent lors de l’entretien des aéronefs. L’Administration de l’aéroport et les exploitants de services au sol s’efforcent de minimiser l’impact des déversements lorsqu’ils ont lieu. La plupart des déversements surviennent sur des surfaces dures et sont nettoyés immédiatement. En 2018, 88 déversements ont été rapportés et tous ont été nettoyés, évitant ainsi qu’ils soient rejetés dans l’environnement.

Objectifs 2019

  • Continuer à promouvoir la sensibilisation des employés.
  • Continuer à promouvoir l’entretien périodique des équipements afin de réduire le nombre de déversements.
  • Veiller à ce qu’il n’y ait pas d’incidence majeure sur l’environnement découlant de déversements.

Déversements majeurs – suffisamment importants pour qu’ils soit rapportés à Environnement Canada et au ministère de l’Environnement de l’Ontario
2015: 1
2016: 1
2017: 0
2018: 0

QUALITÉ DE L’AIR

En 2016, l’Administration de l’aéroport d’Ottawa a obtenu la certification du niveau 1 du programme d’Accréditation du carbone de l’Airports Council International (ACI) - Cartographie des émissions. En 2017, l’Administration a obtenu la certification du niveau 2 - Réduction des émissions. Un plan de gestion des gaz à effet de serre (GES) détaillé a été élaboré et mis en œuvre afin de répondre aux exigences pour obtenir l’accréditation du niveau 2. En 2018, nous avons conservé notre certification du niveau 2 et nous avons posé notre candidature en vue d’obtenir la certification du niveau 3. Les exigences pour l’obtention du niveau 3 comprennent la mise en œuvre du plan de gestion des GES et l’élaboration d’un nouveau plan de gestion des partenaires qui aborde les émissions de tous les locataires sur le campus de l’aéroport.

Objectifs 2019

  • Obtenir la certification du niveau 3 de l’ACI.
  • Poursuivre la mise en œuvre du plan de gestion des GES.
  • Mettre en œuvre le plan de gestion des partenaires.
  • Réduire les émissions de GES comme mentionné dans le plan.

CO2 produit (en tonnes)
2015 : 5 728 (CO2 eq) = 1,230 pour 1 000 passagers
2016 : 5 354 (CO2 eq) = 1,129 pour 1 000 passagers
2017 : 4 987 (CO2 eq) = 1,022 pour 1 000 passagers
2018 : 5 254 (CO2 eq) = 1,018 pour 1 000 passagers

BRUIT DES AÉRONEFS

L’Administration de l’aéroport est consciente que le bruit des aéronefs peut indisposer certains membres de la collectivité. Les procédures d’atténuation du bruit, approuvées par Transports Canada, sont appliquées. Cela dit, étant donné que les projets constants de développement immobilier entraînent la construction d’habitations de plus en plus rapprochée de l’aéroport, l’Administration poursuit son travail auprès de la Ville d’Ottawa afin de décourager l’utilisation des terrains à des fins non compatibles avec l’aéroport dans le but d’éviter toute nuisance pour les futurs résidents.

Historique

2011 a marqué le début d’un programme estival d’améliorations majeures des installations côté piste, échelonné sur plusieurs années. Les projets ont porté sur le resurfaçage de la piste 04/22 en 2011, la reconstruction complète de la piste 07/25 en 2012, et celle de la piste 14/32 en 2014, ainsi que leur rainurage respectif en 2013 et 2015. Un système de balisage lumineux d'approche courte simplifiée avec feux indicateurs d'alignement de piste (SSALR) a été installé sur la piste 25 en 2017, puis sur la piste 14 en 2018. Ces systèmes de balisage lumineux rehaussent la visibilité à l’atterrissage, surtout lorsque la visibilité est réduite. Diverses zones des voies de circulation et de l’aire de trafic ont aussi été rafraîchies depuis 2011.

Étant donné que des projets de cette envergure perturbent les trajectoires normalement empruntées par les avions commerciaux et qu’ils peuvent avoir ainsi des répercussions sur la population avoisinante, il est primordial d’en avertir la communauté. Avant chaque projet, l’Administration a exécuté des plans de communications exhaustifs dans la région d’Ottawa-Gatineau, y compris la diffusion d’annonces dans les médias et des communications avec les parties intéressées, les gouvernements municipal et fédéral, et les quartiers touchés.

Au cours de l’été 2019, nous allons rafraîchir la voie de circulation B. Par conséquent, l’utilisation de la piste 14/32 (nord-sud) sera accrue et pourrait résulter en des occurrences de bruit plus considérables pour la population touchée par cette piste. L’Administration tient un registre de toutes les plaintes de bruit reçues et fait enquête sur chacune d’elles pour s’assurer du respect des procédures d’atténuation du bruit. L’information est transmise à Transports Canada à des fins d’application lorsqu’un vol semble s’être écarté des procédures en vigueur.

Objectifs 2019

  • Continuer à suivre de près les plaintes de bruit et à y répondre. Discuter avec les résidents locaux. Identifier les problèmes récurrents et des pistes de solution quand cela est possible.
  • Collaborer avec NAV CANADA et les utilisateurs du milieu de l’aviation pour s’assurer que les vols respectent les procédures publiées.

DÉTOURNEMENT DES DÉCHETS

Un programme de détournement des déchets est en vigueur depuis 2005. Un premier taux de détournement de 18 % fut obtenu en 2006. Depuis ce temps, les taux de détournement des déchets se sont accrus pour ainsi atteindre des taux annuels entre 25 % et 34 %. La vérification des déchets de 2017 indiquait un taux de détournement des déchets de 28 %, mis à part le recyclage des palettes en bois. Si nous y ajoutons les palettes en bois, le taux de détournement des déchets pour 2017 grimpe à environ 34 %.

L’Administration de l’aéroport est actuellement en voie de renouveler ses ententes-cadres de concessions et s’est fixé comme objectif d’augmenter le taux de détournement des déchets à plus de 60 % dans le cadre de ces ententes.

Objectifs 2019

  • Atteindre un taux minimum de détournement des déchets de 60 %.

DÉCHETS GÉNÉRAUX

2006 : 18 %
2010 : 25 %
2017 : 28 % (mis à part les palettes en bois)
2017 : 34 % (les palettes en bois ajoutées)

La vérification des déchets pour 2018 n'a pas eu lieu. 

DÉCHETS DANGEREUX

L’Administration de l’aéroport recycle les déchets dangereux quand cela est possible. En 2018, nous avons continué de recycler les déchets dangereux.

  • Lampes tubulaires : 756 m
  • Ampoules : 200 kg
  • Piles : 300 kg
  • Aérosols : 150 kg 
  • Huile usée : 6709 L
  • Antigel : 205 L
  • Solvant (nettoyant) : 320 L

Objectifs 2019

  • Continuer à minimiser et à recycler les déchets dangereux.

EFFICACITÉ DES BÂTIMENTS

Consommation de carburant

La flotte de véhicules de service de l’Administration de l’aéroport comprend divers types d’équipement. La consommation de carburant varie grandement en fonction des températures hivernales. Le nombre de chutes de neige, leur durée et la quantité de neige et de glace accumulée déterminent la fréquence d’utilisation saisonnière des véhicules. Pour réduire la consommation de carburant et les émissions connexes, l’Administration a établi une politique interdisant la marche au ralenti, et elle oblige les conducteurs à éteindre les moteurs et à brancher les véhicules lorsqu’ils ne servent pas.

Carburant (consommation en litres)
2015 : 562 262
2016 : 698 257
2017 : 641 254
2018 : 721 472

Objectifs 2019

  • Réduire la consommation de carburant chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique et à maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale de la flotte de véhicules.

Electricité

La consommation d’électricité a un impact sur les émissions de type 2 incluses dans le calcul des GES. D’une année à l’autre, la consommation d’électricité varie en raison de facteurs tels que le nombre de passagers et les conditions météorologiques. En 2018, la consommation d’électricité s’est chiffrée à 25,1 millions de kWh.

Electricité (en 100,000 kWh)
2015: 26.9
2016: 27.8
2017: 27.7
2018: 25.1

Objectifs 2019

  • Réduire la consommation d’électricité chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique et à maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.

Eau

D’une année à l’autre, la consommation d’eau varie en raison de facteurs tels que le nombre de passagers et les conditions météorologiques. En 2018, la consommation d’eau pour l’ensemble du campus aéroportuaire a été de 83 692 m3.

Eau (consommation totale en m3)
2016: 83 030
2017: 79 483
2018: 83 692  

Objectifs 2019

  • Réduire la consommation d’eau chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique et à maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.

Gaz naturel

Comme l’électricité, le gaz naturel a un impact sur les GES. D’une année à l’autre, la quantité de gaz naturel consommée varie en fonction du nombre de passagers et des conditions météorologiques. En 2018, la consommation s’est chiffrée à 1,24 million m³ par m² de superficie dans l’aérogare.

Gaz naturel (consommation totale en m3)
2015 : 1 260 840
2016 : 1 244 191
2017 : 1 178 395
2018 : 1 241 535

Objectifs 2019

  • Réduire la consommation de gaz naturel chaque fois que cela est possible en continuant à suivre l’évolution des nouvelles technologies qui améliorent l’efficacité énergétique et à maintenir un calendrier d’entretien proactif qui rehausse l’efficacité globale des systèmes du bâtiment.